Au cours des dernières semaines, de nombreuses statues confédérées ont été abattues aux États-Unis en raison du débat acharné sur le racisme dans le pays. Faire face au patrimoine contesté et à l'histoire sombre est toujours difficile but on peut tirer des leçons de la restructuration des statues et monuments controversés en Europe de l'Est.
La réinterprétation d'un passé douloureux dans les anciens pays communistes constitue un bon cas d'étude pour se réconcilier avec l'héritage contesté. La place de la liberté de Budapest abrite un mémorial de guerre soviétique important et controversé.
Les Hongrois plaident régulièrement pour son retrait, mais il reste impassible et gardé. C'est une exception. Le monument rappelle que l'armée soviétique a libéré le pays après la Seconde Guerre mondiale. D'autres monuments de la ville ont été démolis et déplacés vers le parc Memento, à la périphérie de la ville.
Le parc abrite les plus grandes statues de la «guerre froide». Des statues surdimensionnées de commissaires de l'ère communiste se tiennent tranquillement dans les éléments. Les bottes vides de Staline. Un Lénine qui se précipite. Un buste moderniste de Marx. Une caserne de musée remplie de matériel pédagogique met l'époque et les objets dans un contexte complet et nuancé. Des groupes scolaires et des touristes visitent régulièrement.
Le président hongrois de l'époque, Árpád Göncz, a salué le parc pour son approche consistant à utiliser un moyen artistique neutre «pour souligner la dignité de la démocratie et la responsabilité de la pensée historique».
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